Alexandre Ledru-Rollin neveu de Jacques Philippe Ledru et petit fils de Nicolas Philippe Ledru, est né à Paris le 2 février 1807. Son grand-père Ledru dit Comus était physicien du Roi et son père Paul-Jérôme Alexandre était négociant. À 22 ans il est avocat au barreau de Paris, il se signale par ses plaidoyers en faveur des journalistes républicains. Élu député radical du Mans en 1841 en remplacement d’un des chefs républicains, Étienne Garnier-Pagès, il siège à l’extrême gauche. Sa campagne électorale de 1841 marque la naissance du radicalisme en France[1]. Il publie en 1846 un manifeste dans lequel il réclame le suffrage universel ce qui lui vaut un procès retentissant.

Ledru-Rollin veut des « réformes de structures économiques et sociales » pour faire face à la misère du peuple français, et ses principes républicains sont ceux de la république sociale. Il est un opposant à la Monarchie de Juillet et se joint à Alphonse de Lamartine pour dénoncer les « féodalités de l’argent ». Rapidement, il devient une figure radicale très importante de la Chambre, voulant changer les institutions à leurs racines même (en particulier l’adoption du suffrage universel).

À cet effet, en juin 1843, il fonde le journal La Réforme qui devient l’organe de ceux qui soutiennent un programme républicain et radical. De nombreuses personnalités y participent, qu’il s’agisse de Louis Blanc, Godefroi Cavaignac, Ferdinand Flocon ou encore François Arago. Pour eux, la réforme politique doit être sociale. Ce journal s’oppose au journal monarchiste Le National, fondé par Adolphe Thiers, qui soutient le régime en place.

À une période où la répression contre les républicains est sanglante, la campagne des Banquets (1847-1848) se révèle un outil de contestation et de revendication précieux. En effet, c’est un moyen de contourner la loi interdisant sous peine de mort les réunions politiques. Ledru-Rollin y prend part activement. La campagne des Banquets mène à la révolution de février 1848, qui renverse le roi Louis-Philippe Ier et met fin à cette Monarchie de Juillet.

Buste par David d’Angers au cimetière du Père-Lachaise. Il meurt le 31 décembre 1874 à Fontenay aux Roses à l âge de 67 ans, sans descendance. Son neveu Dominique Jean Badel ou Madel, banquier à Paris établit la déclaration de décès.

Sa femme, Harriet Sharpe (1820/1888), née à Londres, fille d’une anglaise et d’un français, fait don de ses biens à l’Etat.

A lire le pamphlet écrit au vitriol, par Eugène de Méricourt.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ledru

Jacques-Philippe Le Dru (1754-1832), fils de Nicolas-Philippe Ledru a été aussi médecin, membre de l’Académie nationale de médecine. Il est né à Paris en mai 1754, il a été maire de Fontenay-aux-Roses d’août 1812 à mars 1826 et il est décédé dans sa commune le 10 novembre 1832. Veuf en premières noces (30/5/1792) de Marguerite Carlier, il a épousé en secondes noces Marie Anne -Louise Le Maire. Il était l’oncle de Ledru-Rollin. Il a du mourir sans descendance car ce sont ses neveux Ledru-Rollin et Louis François Fauchon qui déclarent son décès.

Il fut le grand maître de la loge maçonnique parisienne des Chevaliers de la Croix, dépendant du Grand Orient de France, avant Bernard-Raymond Fabré-Palaprat, auquel il transmit les pouvoirs qu’il prétend avoir reçu du dernier grand maître secret de l’Ordre du Temple, le duc Louis Hercule Timoléon de Cossé-Brissac

Nicolas-Philippe Le Dru dit Comus (Paris, 1731 – Fontenay-aux-Roses, 6 oct. 1807) était un prestidigitateur avant le mot, habile physicien et illusionniste, il alliait l’amusement à la science, sous Louis XV, et Louis XVI. Marié avec Anne Charlotte Boursier (décédée le 14/12/1787) il est le père de Jacques-Philippe Le Dru, médecin, membre de l’Académie de médecine et maire de Fontenay-aux-Roses et de Paul Jérôme Alexandre Ledru et le grand-père d’Alexandre-Auguste Ledru-Rollin, avocat et homme politique français.

Nicolas-Philippe Ledru montra, le premier, avant même Jean-Eugène Robert-Houdin, la « fantasmagorie », par ses expériences de physique amusante, que beaucoup ont assimilé à de la « magie ». Il avait un cabinet, situé boulevard du Temple, à Paris, où il faisait diverses expériences, devant le public, sur le son, la lumière, l’électricité, le magnétisme, l’incompressibilité de l’eau, etc.

Son cabinet présentait aussi des tours d’illusionnisme, comme la femme automate qui s’habille comme le demande le public, une cage dans laquelle apparaît l’oiseau que l’on désire, une petite figure dont les yeux prennent la couleur de la prunelle de celui qui la regarde, une main artificielle qui écrit les pensées des spectateurs, une « sirène » qui répond aux questions, etc.

Il présenta quelquefois ses tours à la cour de Louis XVI, et en juin 1779 il donna une représentation devant l’empereur Joseph II d’Autriche, voyageant sous le nom de comte de Falkenstein.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ledru

Maurice Druon dans ses mémoires : ’’L’Aurore vient du fond du ciel’’ rapproche son nom des anciens parlers de Cornouailles et de Galles, où écrit il : « drud, druth, signifiait hardi et volontaire. Mais aussi par le jeu des migrations commerciales ou militaires, venait-il du sud ; en dialecte génois, druo voulait dire dense et dru;  en piémontais, il avait le sens de fertile ;
Ou encore plus au sud, oû comme l’explique encore Maurice Druon, une forme du mot grec dru exprimait le chêne.

Les relations dans le monde antique étaient beaucoup plus étroites qu’on ne le suppose, et les « mots voyageaient avec les pèlerins »

ou plus simplement un anglais du nom de Drew venu avec les armées anglaises a fait souche à Calais.

Il se trouve d’ailleurs en Val de Loire,  une place forte appelé Droué.

Ce nom est ancien,  antérieur à l’édit de Villers-Cotterêts promulgué par François 1er en 1539, qui rendit obligatoire pour les roturiers de se choisir un nom puisque on le retrouve au XIIIème siècle cité dans le Cartulaire normand de Philippe Auguste sous le nom de Guillaume Le Dru.

‘’inter domum Colin! Patin , ex una parte, et plateau) Guillelmi le Dru , ex altéra ; item , decem solidos turonensium annui reddilus super medietatem cujusdam molendini quod vocatur Groignet; item , novem boissellos frumenti ad mensuram de Karenten super quatuor peclas terre (quarum unasita est apud Fredevillam (3) Inter terrain Thome Postel, ex una parte, et terram heredum Guillelmi Clarlce, ex altéra; secunda autem slta est a la Perruque, inter terram Richard! le Telier, ex una parte, et terram Gaufridi le Rous, ex altéra, lercia vero slta est super ropienvillam , inter terram Philippi Clarlce, ex una parte, et terram heredum Guillelmi de Dollo, ex altéra ; et quarta sita est au Pommenauque , inter terram heredum Johannis Germain, ex una parte, et terram Gaufridi Le Rous , ex altéra ), nobis una cum predicta firma perpeluo remansuros ; si ipsum vel heredes suos a centractu hujusmodi contingeret resilire. Quod ut ratum etstabile permaneat in futurum , presentibus Ullens noslruin fecimus apponl Sigillum. Actum Parisius anno Domini M ». CC. septuagesimo septimo, mense seplembrl.’’
(Orig, scellé au T. des ch., Carentan, n°. 1 carton J
Cartulaire normand : de Philippe-Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi

Les qualificatifs ont été répandus à l’époque des Carolingiens. Ex Le Preux, le Vaillant, Le Chauve, le Bref, le Nain, le Bon.

Un autre Ledru dont le prénom est Estienne est cité fréquemment en 1490 en tant que huissier d’armes .
‘’Bail pour trois ans par Étienne Ledru, huissier d’armes ordinaire du roi et maître des requêtes ordinaires de l’Hôtel, procureur de Pierre de Sacierges, évêque de Luçon, à Pierre Bastonnier et Regnault Saintot, de l’hôtel, moyennant 24 l.t.’’
‘’Attestation par Gauthier Desroueze, gantier à Paris, rue du Roi-deSicile, et Mathieu Ducastel, serviteur de noble Guillaume de Montmorency, selon laquelle Étienne Ledru dit « l’huissier-teste-vert », huissier d’armes du roi, loge rue des Juifs devant le puits. ‘’
 »De par le Roy, Estienne Ledru notre huissier d’armes….’’

Selon Wikipédia Durant la troisième croisade, en 1191, Philippe Auguste institua, pour la protection de sa personne, une garde appelé sergent  à masses, sergent d’armes (servientes armorum) ou encore porte masses. En 1261, cette compagnie est appelée Portiers de la garde du Roi. En 1285, ils prennent le nom de Officiers pour la garde de la porte du Roi. En 1490, Charles VIII réorganise totalement ce corps. Leur principale fonction était d’assurer la garde de jour des portes intérieures du palais où résidait le souverain

Le français était parlé en Touraine et Val de Loire, contrairement aux autres régions françaises où les langues régionales étaient utilisées et l’édit de Villers-Cotterêts a eu pour mérite d’uniformiser l’usage du français dans l’ensemble de l’administration royale (et aussi la tenue des registres naissances, mariages, décès par les curés des paroisses), ce qui a bien faciliter mes recherches.

Sur les premiers actes d’Etat civil, notre nom s’est d’abord écrit en deux mots puis s’est transformé en Dru ou Dru(e) ou Dru(et) ou aussi Dru(z), (peut être une contraction de Dreux). L’article s’est définitivement rattaché au nom au XIX ème siècle pour garder son aspect actuel.

Selon les informations trouvées sur le Net on retrouve principalement les Ledru dans la région d’ARRAS (Pas de Calais):  Ainsi cette Catherine Rose Ledru qui en 1708 sera l’épouse d’Adrien Joseph Courcol de Baillencourt. conseiller du Roy,

(Toujours selon Maurice Druon, un de ses ancêtres est commun avec  les Baillencourt dit Courcol, branche dont seront issus Hector Ledru qui a fait l’objet d’une étude d’un universitaire australien et l’avocat Robert Charles Ledru).

de même qu’ au MANS (Sarthe) où nous y retrouvons toute une lignée de notaires royaux et d’avocats.
En 1533 Mathurin Ledru reçu de Mathurin de Marcé , le fief de la Cosserie ; fief qui passa à Michel de Chavaignes et enfin à Marin Ledru jusqu’en 1574. Cette terre fut revendue à François de Bellanger pour la somme de 80 livres tournois en 1575.
En 1691 nait Charlotte Françoise Ledru puis en 1694 Charlotte Marie Angélique Ledru filles de noble Ambroise Ledru avocat au Parlement et dame Charlotte Besnard.
Cette même Charlotte Marie Angélique assistera en 1743 au mariage de son fils Jacques Charles Ambroise Bouteiller de Lessart de Chateaufort, seigneur de Lessart et de la Salle, avec demoiselle Françoise Robelot.
Charlotte Marie décédera cette même année.

En 1695 nait jacques Ledru fils de Mathurin Ledru, notaire royal et Marguerite Le Masson. Le parrain est Jacques Ledru, apothicaire et comme marraine, la femme d’Ambroise Ledru, l’avocat, sieur de la Blottière.
Cette lignée de gens respectables continuera jusqu’en 1754 et au-delà.

Tandis qu’à Moncé en Belin, à Saint Gervais en Belin et à Laigné en Belin, à une poignée de kms du Mans, il y a une famille Ledru de juristes : avocats, notaires , comme si la fonction était entre les mains de ces familles depuis des lustres..Mais le lien n’est pas toujours évident entre elles.
Si notre famille ne descend pas directement de ces Ledru-là, elle a très certainement des origines communes proches.

D’où recherches à approfondir… Par contre les Ledru de Chantonay font bien partie de cette lignée…

alors qu’à à Tours, Jeanne Ledru née en 1620 d’Etienne et de Jeanne Bruère est à l’origine de la branche Cassin de la Loge

A Montoire, les Ledru , que nous détaillerons plus bas, appartiennent aussi à des familles qui ont de l’entregent et doivent cousiner mais malheureusement, beaucoup d’archives manquent.

La concentration des Le Dru sur une seule région du territoire français est assez exceptionnel et la multiplication des individus s’est faite lentement à partir d’une origine qu’il conviendra un jour de situer, pour se retrouver au gré des guerres et des mariages en Touraine, en ce qui concerne notre branche.

Celui qui continuera ces recherches aura à charge de retrouver l’ancêtre commun à tous les Ledru.

Ledru est un patronyme notamment porté entre autres par :

Nicolas-Philippe Ledru (1731-1807), physicien et illusionniste

Jacques-Philippe Ledru (1754-1832) fils du précédent, médecin, membre de l’Académie nationale de médecine et maire de Fontenay-aux-Roses d’août 1812 à mars 1826.

Alexandre Ledru-Rollin (1807-1874), petit-fils du physicien, avocat et homme politique français et neveu du précédent ; fils de Jérôme Alexandre Ledru et Marie Honorine Gay

André Pierre Ledru (1761-1830), général et historien

François Roch Ledru des Essarts (1765-1844), frère du précédent, militaire

Hilaire Ledru (1769-1840) peintre

Agis-Léon Ledru (1816-1885), architecte, maire de Clermont-Ferrand et président du Conseil général du Puy-de-Dôme ;

Auguste Ledru, sculpteur, ami d’Auguste Rodin.

Charles Ledru (1801/1877) un grand avocat