Louis-Charles Ledru, né le 3 août 1778 à Paris et mort le 16 septembre 1861 à Clermont-Ferrand, a été architecte de la ville de Clermont-Ferrand, il a travaillé essentiellement en Auvergne. Il fait ses études d’architecture à Paris, à l’École des Beaux-arts, et il est par ailleurs l’élève de Jean-Nicolas-Louis Durand. Il s’installe dans le Puy-de-Dôme vers 1807. Il épouse le 12 juillet 1815 à Clermont-Ferrand Émilie Abraham (1795-1883), dont le grand-père maternel était Jean-François Gaultier de Biauzat, député aux États généraux et au Conseil des Cinq-Cents et premier maire de Clermont-Ferrand après la Révolution. ( Abraham est le nom d’une cité près du Mans et on retrouvera ce nom à Mesland)

En 1841, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur. Il cesse progressivement son activité à partir de 1845 et il est remplacé par son fils Agis-Léon. Il meurt en 1861 et est inhumé au cimetière des Carmes de Clermont-Ferrand.

L’œuvre de Louis-Charles Ledru s’inscrit dans le style néo-classique du début du XIXe siècle et allie l’élégance à une certaine austérité, accentuée par l’emploi très systématique de la pierre de Volvic. Il laisse peu de place à l’ornementation ; cependant, à l’intérieur de l’établissement thermal du Mont-Dore, il opte pour un parti-pris moins sévère et plus décoratif, avec des arcades présentant une alternance de claveaux blancs et gris soutenues par des colonnes de porphyre vert que couronnent des chapiteaux corinthiens ; ce décor néo-byzantin peut être compris comme un rappel des origines du lieu, où l’on peut voir des vestiges des thermes romains.

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Intérieur des thermes du Mont-Dore

Son père Pierre Charles est propriétaire à Paris. Il est décédé (1814) au moment du mariage de son fils. Sa mère Louise Féron réside à Paris.