André Pierre Ledru, général et historien, né à Chantenay (Sarthe) le 22 janvier 1761 est le fils de Jean Ledru (1755/1813) notaire et de Françoise Madeleine Lenoir (1755/   ). Il entra fort jeune dans l’état ecclésiastique. Il était vicaire au commencement de la Révolution française, et, comme beaucoup d’autres dans la même position, il en adopta les principes, persuadé qu’elle lui fournirait les moyens de s’élever. C’est dans cette vue, sans doute, qu’il prêta serment à la constitution civile du clergé en 1791. Il fut en effet nommé, la même année, curé de la paroisse du Pré, au Mans. Lors de l’abolition absolue de toute religion, en 1793, Ledru se retira au sein de sa famille ; mais la guerre civile, qui désolait le département de la Sarthe, et surtout la haine du parti royaliste pour tous les prêtres assermentés, mettant sa vie en danger, il se réfugia à Paris, et obtint du directoire d’être associé, comme botaniste, à l’expédition du capitaine Nicolas Baudin aux îles Canaries et aux Antilles. Il soutint les fatigues de ce long voyage, et ne cessa de prendre des notes utiles.

Lors de son retour en France en 1798, il fut nommé professeur de législation à l’école centrale de la Sarthe, et joignit à l’enseignement de cette science celui de la physique, dont la chaire était vacante. Il participa à la campagne d’Égypte, de Prusse où il fut blessé lors de la bataille d’Iéna (1806), à la campagne de Russie comme général de la grande armée avec le Maréchal Ney (1812, 1813). Retourné au Mans, Ledru y vécut dans la retraite, ne s’occupant plus que d’objets scientifiques, littéraires et historiques, et il mourut dans cette ville vers 1830. L’herbier qu’il a constitué pendant ses voyages aux îles et une partie d’objets apportés des fouilles françaises en Égypte se trouvent au musée de l’Évêché du Mans. Il était membre de la société royale des arts du Mans, de celle des antiquaires de France, du musée de Tours et de la société littéraire de Nantes.

Augustin Pyrame de Candolle lui a dédié un nouveau genre, de la famille des ombellifères, sous le nom de drusa (Annales du muséum, t. 10).

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ledru

André- Jean Ledru (1731/1813), père d’André Pierre et François Roch était donc notaire royal à Chantenay-Villedieu près du Mans.  Sa réception comme notaire à Chantenay fut faite au mans en 1759. Il épousa l’année suivante Françoise Madeleine Lenoir (1736/ ) de la paroisse de Parigné-l’Eveque en Sarthe. Ils eurent en plus des deux frères cités un autre enfant François mort à 1 an et une fille Françoise qui épousa un dénommé LePron.
Cette famille est sarthoise, proche du Mans, et c’est une famille de juristes : avocats et notaires bien qu’André Pierre LeDru le grand père  lors de son mariage avec Mathurine Charron, (ou peut-être Chiron) fille de marchand, est dit tailleur d’habits à Bouloire.. Puis devient marchand et ensuite notaire royal. Sa fille Marie Julienne épouse Pierre Lebert, aussi notaire royal.

Cette famille devrait être apparentée avec les Ledru de Belin.

Compte tenu de la proximité avec Montoire, et si sa femme est bien née Charron, il y a des fortes présomptions que nos Ledru de Montoire soient apparentés avec cette branche.  Le mariage de Noel ledru avec Renée Charron pourrait le démontrer si les archives étaient retrouvées